– Liberté de définir les causes de dissolution de la société. – Les causes de dissolution de la société en participation sont celles des sociétés civiles, si la société présente un caractère civil, et celles des sociétés en nom collectif, si la société présente un caractère commercial815. En tous les cas, les statuts peuvent prévoir, en dehors des situations usuelles (par ex. : arrivée du terme statutaire, réalisation ou extinction de l'objet social, etc.)816, d'autres hypothèses de dissolution817. C'est dire que les associés sont totalement libres de définir les causes de dissolution de la société.
Partant, tout est affaire d'imagination. On pourrait ainsi concevoir, par exemple, que la société soit dissoute au-delà d'un certain nombre d'associés, afin d'éviter un trop grand émiettement de l'indivision, ou bien encore conditionner la dissolution à la survenance d'un événement d'ordre personnel affectant un associé (par ex. : mariage, divorce, etc.) Plus intéressante encore est la faculté de suspendre la dissolution unilatérale de la société.