Les aspects civils du bail familial
Les aspects civils du bail familial
Un bail soumis au droit commun
Un bail inéligible aux aides personnelles au logement
Une politique législative de plus en plus restrictive à l'égard des baux familiaux
Les sociétés civiles un temps épargnées
Un bail n'exprimant pas la valeur locative réelle du bien
Le piège du bail familial au regard de la législation relative à l'encadrement des loyers
M<sup>me</sup> Véronique Lastar a consenti à sa fille un bail d'habitation sur un logement situé dans une zone d'encadrement des loyers moyennant un loyer de 300 € alors que les loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables sont de 600 €.
Finalement, sa fille quitte la région pour des raisons professionnelles et met fin au bail.
M<sup>me</sup> Lastar trouve un nouveau locataire et demande à son notaire de rédiger le nouveau bail. Elle souhaite en effet bénéficier des avantages de l'acte notarié (la copie exécutoire notamment) maintenant que le locataire est une personne étrangère à la famille.
Elle souhaite que le nouveau loyer mensuel soit de 600 €.
Le notaire qui est en charge de la rédaction du bail demande à M<sup>me</sup> Lastar de lui communiquer le montant du dernier loyer en application de l'article 3-8<sup>o</sup> de la loi du 6 juillet 1989.
M<sup>me</sup> Lastar informe alors son notaire que le loyer était de 300 € par mois.
Comment cette situation sera-t-elle réglée ?