La mobilisation de l’existant et sa mise en œuvre
La mobilisation de l’existant et sa mise en œuvre
Rapport du 119e Congrès des notaires de France - Dernière date de mise à jour le 31 janvier 2023
Parce que la trajectoire dessinée par le ZAN ouvre le passage d’un urbanisme opérationnel à un urbanisme de projet, elle nécessitera de révéler des potentiels à ce jour insuffisamment explorés ou exploités en faveur de la production de logements. Cette recherche de nouveaux gisements de sobriété foncière devra se dissocier en fonction de la typologie urbaine, c’est-à-dire selon que l’on se situe en zone urbaine dense ou en zone urbaine périphérique. Dans le premier cas, la surélévation constituera, à n’en pas douter, l’un des outils indispensables de l’optimisation de l’existant en faveur du logement (Chapitre I), alors que dans le cadre d’un tissu urbain étalé, l’optimisation foncière devra être repensée (Chapitre II).
La ville sur la ville : la surélévation
Aujourd’hui la surélévation doit sortir de l’ombre et laisser derrière elle son image d’outil infernal pour les praticiens. Elle répond en effet parfaitement à la trajectoire dessinée par le ZAN en ce qu’elle permet la production de logements, possiblement en masse, tout en faisant abstraction d’une quelconque consommation foncière.
La ville dans la ville : l’optimisation foncière
Faut-il crier haro sur la maison individuelle ? Nul ne peut contredire que la production de logements au travers de ce modèle amène à réfléchir au regard des souhaits exprimés par les pouvoirs publics pour les années à venir, via la trajectoire dessinée par le ZAN. Et pourtant, faut-il renoncer à cette forme « d’idéal » exprimé par notre société ? Ne peut-on concilier les enjeux environnementaux de préservation, ou du moins d’une consommation raisonnée, des espaces naturels avec ceux de production de logements ?