Le notaire au cœur des transferts
Le notaire au cœur des transferts
L'intervention du notaire avant le transfert de propriété
La notification des projets de mutation à la CCAF avant l'adoption du plan
Le mandat légal du notaire chargé de la mutation
La notification est signée soit par le propriétaire, soit par son mandataire, soit par le notaire chargé de la mutation (C. rur. pêche marit., art. R. 121-28). Le notaire est investi d'un mandat légal à ce titre.
Lors de la mutation d'une parcelle rurale, il est impératif de savoir si un aménagement est en cours. Dans l'affirmative, il convient de procéder à la notification. La demande précise la désignation cadastrale et la superficie des parcelles faisant l'objet du projet de mutation.
L'avant-contrat peut être assorti d'une condition suspensive jusqu'à l'obtention de l'autorisation ou l'expiration du délai imparti à la CDAF pour répondre. Les textes ne précisent pas la sanction attachée au non-respect de cette formalité. Il est vraisemblable que l'acte sera dans ce cas entaché de nullité.
Le devoir de conseil préalable à la mutation
L'intervention du notaire après le transfert forcé du droit de propriété
La division des parcelles comprises dans le périmètre d'aménagement foncier agricole
Le maintien des servitudes
Le sort des sûretés
Le renouvellement des inscriptions hypothécaires sur les biens attribués
En marge de la péremption de droit commun, une péremption spéciale existe en matière d'AFAF.
Le renouvellement des inscriptions hypothécaires sur les parcelles attribuées doit impérativement être effectué par les titulaires dans les six mois de la clôture des opérations d'AFAF (C. rur. pêche marit., art. D. 127-6). À défaut, l'inscription n'est pas conservée sur le bien attribué. La date de clôture des opérations est celle du dépôt en mairie du plan définitif de l'AFAF (C. rur. pêche marit., art. L. 123-12, al. 2).
- des inscriptions d'hypothèques et de privilèges grevant les immeubles compris dans le périmètre ;
- des actes et décisions judiciaires portant ou constatant la mutation de ces immeubles, ou constatant l'existence de saisies, résolutions, restrictions au droit de disposer et, en général, de tous droits réels, du chef tant des propriétaires dénommés aux bulletins individuels que des propriétaires postérieurs lorsqu'ils sont connus du service de la publicité foncière.
Le sort des pactes de préférence
Le sort du bail rural
- soit il opte pour le report de son bail sur les parcelles attribuées au bailleur ;
- soit il opte pour la résiliation totale ou partielle de son bail dans la mesure où l'étendue de sa jouissance est diminuée. La résiliation s'opère alors sans indemnité (C. rur. pêche marit., art. L. 123-15).
La mise en demeure : une précaution indispensable
En pratique, il convient de conseiller au bailleur :