Les conséquences de la vulnérabilité numérique et de l'illectronisme
Les conséquences de la vulnérabilité numérique et de l'illectronisme
Rapport du 117e Congrès des notaires de France - Dernière date de mise à jour le 31 janvier 2021
La vulnérabilité à laquelle est exposée la personne qui n'est pas en mesure de maîtriser l'outil numérique la mène nécessairement à trouver une échappatoire. Dans les faits, il n'y a réellement que deux possibilités envisageables : ou bien une tierce personne agit pour elle
(Sous-section I)
, ou bien elle essaye de se passer de l'outil numérique
(Sous-section II)
.
La dépendance à l'égard d'un tiers
Une personne qui ne possède pas les compétences pour utiliser tel ou tel service numérique peut néanmoins avoir connaissance de son existence et des avantages qu'il peut procurer (rapidité, variété d'offres, coût avantageux…), et demander alors à un tiers sachant d'agir pour son compte, de « commander à sa place » par exemple. La situation se présente également lorsque l'usage d'un outil numérique est obligatoire.
Pour aller plus loin
Vers un droit au refus du numérique ?
– Imposer l'accès omnicanal aux services publics ? – Cependant, les recommandations du Défenseur des droits ne sont pas contraignantes pour le législateur, dont la tâche est de trouver l'équilibre entre les économies et la simplification induites par la dématérialisation et la liberté laissée aux usagers. Il est constant que sans contrainte, les changements d'habitudes ne se font pas
Ce constat se fait aussi chez les professionnels.