Les conséquences de la vulnérabilité numérique et de l'illectronisme
Les conséquences de la vulnérabilité numérique et de l'illectronisme
La vulnérabilité à laquelle est exposée la personne qui n'est pas en mesure de maîtriser l'outil numérique la mène nécessairement à trouver une échappatoire. Dans les faits, il n'y a réellement que deux possibilités envisageables : ou bien une tierce personne agit pour elle
(Sous-section I)
, ou bien elle essaye de se passer de l'outil numérique
(Sous-section II)
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La dépendance à l'égard d'un tiers
Une personne qui ne possède pas les compétences pour utiliser tel ou tel service numérique peut néanmoins avoir connaissance de son existence et des avantages qu'il peut procurer (rapidité, variété d'offres, coût avantageux…), et demander alors à un tiers sachant d'agir pour son compte, de « commander à sa place » par exemple. La situation se présente également lorsque l'usage d'un outil numérique est obligatoire.
Pour aller plus loin
Vers un droit au refus du numérique ?
– Les solutions proposées par certaines administrations. – Pour accompagner la transition numérique, certains services de l'État prévoient des exceptions à l'obligation de procéder à des formalités digitales, comme la Direction générale des finances publiques qui autorise sous conditions le dépôt d'une déclaration d'impôt sur les revenus au format papier
CGI, art. 1649 quater B quinquies.
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