Les villes vertes
Les villes vertes
Rapport du 114e Congrès des notaires de France - Dernière date de mise à jour le 31 janvier 2018
– Les jardins suspendus de Babylone. – Parmi les sept merveilles que comptait le monde antique, les jardins suspendus de Babylone sont les plus mystérieux. L'existence de ces jardins n'a jamais pu être prouvée. Pourtant, plusieurs auteurs grecs et romains les ont cités et de nombreux artistes les ont décrits à leur manière, les magnifiant systématiquement. Ainsi, l'attrait de l'empreinte verte des villes n'est pas nouveau.
Aujourd'hui, au-delà des seuls aspects esthétisants des espaces plantés, tout ce qui relève du monde végétal se voit attribuer une multitude de vertus, que ce soit au titre de la végétalisation des villes (Chapitre I) ou de l'agriculture urbaine (Chapitre II).
La végétalisation des villes
– La ville : un autre écosystème. – Les villes ont longtemps vécu en vase clos grâce à l'autonomie permise par le regroupement de toutes les fonctions vitales en leur sein. Cet écosystème urbain a lentement disparu en raison de la segmentation des différentes activités citadines. La multifonctionnalité favorise la réintroduction des diverses fonctions nécessaires au maintien de cet écosystème, le respect de la nature en constituant le terreau.
L'agriculture urbaine
– Agriculture de proximité, un champ de réflexion variable. – En France, l'évocation de l'agriculture urbaine renvoie à la fois à l'agriculture de proximité périurbaine, comme les ceintures maraîchères au contact des cités, et aux projets agricoles de centre-ville. Pour autant, les problématiques y sont fort dissemblables, tant pour l'accès au foncier que pour les moyens de production.