– L'argent nécessaire dans le privé comme dans le public. – L'argent est nécessaire pour faire évoluer la ville.
Cette affirmation se vérifie aussi bien pour les investissements privés que pour les dépenses publiques. Ensemble, ils contribuent à façonner le nouveau visage de chaque cité. Les exemples sont nombreux.
Ainsi, les tours de grande hauteur, nouveaux bâtiments plus fonctionnels
(i), plus économes en énergie, plus denses, apportent à la ville des services nouveaux, en plus d'une image de modernité. Mais elles coûtent cher. Les promoteurs ne les construisent pas « en blanc » et, sans argent
(i), elles restent souvent à l'état de projet.
La sentence est similaire pour les infrastructures publiques. Les grands chantiers sont à même de changer l'âme d'une cité
(i).
Mais ils sont onéreux et toute relance des travaux publics doit être réfléchie à l'aune des marges de manœuvre laissées par les déficits des finances publiques
(i).
Chaque commune essaie dès lors de s'inscrire dans le cercle vertueux de la réussite économique, qui attirera des investisseurs à même de développer des projets immobiliers, eux-mêmes créateurs d'emplois et de taxes permettant des investissements publics. Pour toutes les villes à ce jour exclues de ce cercle vertueux, la difficulté provient de ce qu'il faut en forcer l'accès en convainquant les investisseurs du potentiel local à « faire de l'argent »
(i).