L'acquisition par un Français à l'étranger
L'acquisition par un Français à l'étranger
Rapport du 115e Congrès des notaires de France - Dernière date de mise à jour le 31 janvier 2019
L'acquisition d'un bien immobilier situé à l'étranger soulève diverses questions quant au processus à suivre et à la forme du contrat. Il existe peu de documents apportant des réponses précises en la matière. Le notaire français est parfois sollicité par des clients qui projettent d'acquérir un bien immobilier dans un pays membre de l'Union européenne afin d'y établir leur résidence principale ou pour une résidence secondaire. Il peut aussi prêter son concours à un investissement immobilier réalisé à l'étranger dans un cadre professionnel tel que l'implantation d'une usine, d'un hypermarché, d'un salon de coiffure ou d'une boulangerie par exemple. La prise de contact avec des juristes compétents localement est alors incontournable pour connaître les normes professionnelles applicables. Le notaire doit s'appuyer sur les connaissances d'un juriste local afin d'optimiser l'extension internationale du patrimoine familial. Il peut utiliser ses compétences juridiques internes pour encadrer sous certaines limites le processus de la vente à intervenir (Section I) et assister l'acquéreur pour intégrer le bien situé à l'étranger dans son patrimoine (Section II).
L'accompagnement lors de l'acquisition
Les acquéreurs français à l'étranger sont conseillés par des agents immobiliers ou des professionnels du droit locaux et ils contactent leur notaire non seulement pour se rassurer dans un environnement juridique inconnu (Sous-section I), mais encore pour qu'il les aide à se renseigner sur les modalités de financement possibles (banque étrangère ou banque française), les modalités d'acquisition (en nom propre ou par le biais d'une société française ou étrangère) et les perspectives de transmission familiale envisageables.
Pour aller plus loin
L'organisation patrimoniale de l'acquisition
Un premier sujet de discussion porte sur l'acquisition en nom personnel ou via une société, et si cette seconde option séduit l'acquéreur, le choix d'une société de droit français ou d'une société de forme étrangère peut être proposé.